Histoire

Le SIAD est le syndicat des infirmiers à domicile de Nouvelle Calédonie. Il a été crée le 10 octobre 2005 pour défendre tous les infirmiers libéraux du territoire et garantir l’accès aux soins à la population.

Il est actuellement le seul syndicat représentatif de la profession.

Le Bureau

Présidente Laure Favreau
Vice-President François Delboy
Secrétaire Marc Olsommer
Trésorière Floriane Dodeux

Le SIAD est actuellement le seul syndicat représentatif de la profession d’infirmier libéral sur le territoire. Son rôle est donc de représenter défendre et promouvoir la profession.

 Il participe aux commissions conventionnelle paritaire et commission territoriale. Le syndicat est sollicité par les partenaires sociaux et institutionnels (Cafat, Provinces DASS NC, ASS NC,  gouvernement, congrès, CESE…) afin d’émettre son avis sur des sujets variés (L’infirmier en pratiques avancées, santé publique, gestion de crise, formation…)

 L’assemblée générale a lieu annuellement pour présentation du bilan moral, financier, l’élection du bureau et des questions sur des sujets divers.

Nos objectifs

 Dénoncer les incohérences du système
 Améliorer les conditions d'exercice
 Revaloriser les compétences
 Simplifier les procédures administratives

Programme du SIAD

Ambitieux mais pragmatique, il a pour vocation de rendre la profession attractive afin d’offrir aux Calédoniens l’accès aux soins pour tous.

 

Reconnaissance de la profession

  • Augmenter les lettres clefs AIS et AMI et les indexer sur le coût de la vie. 13 ans sans augmentation est inadmissible
  • Augmenter l’IFD et les IK. Restructurer l’indemnité forfaitaire de déplacement et de l’indemnité kilométrique pour un financement équitable. Certes, les infirmiers et infirmières se déplacent beaucoup plus que les autres professions à domicile et dépensent donc plus en terme de frais de déplacement. C’est même un critère inhérent à cette profession. Ce n’est pas pour autant que toute augmentation doit leur être interdite. Les organismes payeurs et  le Gouvernement doivent assumer leurs responsabilités pour ne pas créer des fractures territoriales dans l’accès aux soins et créer des zones de refus de soins. Par équité, la structure même de l’indemnité doit être la même pour toutes les professions : une partie commune pour les frais de véhicule qui sont les mêmes pour tous et une partie spécifique en fonction de chaque profession pour le temps perdu à se déplacer.
  • Valoriser et rémunérer les actions de dépistage, prévention et éducation.

 

Optimisation des connaissances et compétences infirmières

  • Obtenir l’accès direct aux patients ainsi que le droit de prescription pour les actes ou missions du rôle propre. Être reconnu comme expert du domicile.
  • Instaurer la consultation infirmière pour la prévention, l’éducation et la promotion à la santé afin de mettre enfin en œuvre les préconisations du plan Do Kamo.
  • Mettre en place un acte pour modifier les posologies de médicament en fonction de la biologie dans le cadre de protocoles de soins préétablis.
  • Diminuer le gaspillage et l’inadéquation de consommables en systématisant le 1er contact avec l’infirmier avant tout achat de matériel préalable au soin.
  • Améliorer la gestion des stocks médicamenteux en structurant la coordination pharmacien/ IDEL/ médecin
  • Créer le statut « d’infirmier référent », pivot de la coordination du maintien à domicile

Sanctuarisation de la profession et  accompagnement des praticiens

  • Supprimer dans le code de santé publique le terme « auxiliaire de santé » au profit de « professionnel de santé »
  • Proposer une formation spécifique d’accès au statut libéral pré-conventionnel (réglementation et gestion d’un cabinet)
  • Supprimer le plafond d’efficience qui n’est pas justifié.
  • Revoir la nomenclature en l’actualisant et en la simplifiant
  • Interdire tout indu supérieur à un an et permettre le droit à l’erreur pour sortir de la logique « toujours coupable et jamais innocent  »
  • Réformer la gouvernance afin que les IDEL soient aidés et accompagnés et pas seulement contrôlés et sanctionnés.
  • Organiser et financer les programmes de formation professionnelle par la section sociale (CAFAT, Provinces, Mutuelles)
  • Proposer des mesures d’incitation à l’installation d’IDEL en zones sous dotées
  • Mettre en place de grandes campagnes publicitaires pour promouvoir la profession auprès du public.
  • Dématérialisation et accès au dossier médical partagé

Pourquoi ?

Nous n’avons pas cessé au cours de ces années de défendre la profession sans cesse malmenée, déconsidéré par nombre d’interlocuteur.

Postes à pourvoir :